porcelaine de Sèvres et de Saxe et dans des cristaux de Bohême d’une grande beauté[1].
La comtesse n’engageait jamais plus de dix ou douze personnes pour le dîner, qui avait lieu à cinq heures ; quelques amis venaient se joindre aux autres invités à huit heures, on passait des plateaux avec des glaces, du chocolat, de l’orangeade et de l’eau de groseille et à dix heures on se retirait. Parfois la conversation était si animée qu’on ne se séparait qu’à onze heures. Hélène a soin de noter cet extra.
Les jours où la comtesse ne recevait pas, elle allait au spectacle ; elle avait sa loge aux Français[2], à l’Opéra, à Feydeau et quelquefois dans les petits théâtres. Pour connaitre la société d’Hélène, il faut ajouter aux amis d’enfance dont nous avons déjà parlé tout un groupe de personnages appartenant au plus pur faubourg Saint-Germain et quelques autres faisant partie de la société nouvelle, c’est-à-dire ralliés à l’empire.
Parmi les premiers figuraient le vieux baron