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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.


« Vienne, le 6 juillet, à 1 heure du matin.


» Monsieur le comte,


» J’ai reçu la lettre dont vous m’honorez, au moment où je montais en voiture pour Tœplitz et j’en descends bien vite pour vous exprimer ma joie de vous revoir bientôt. Mon retard pour y aller m’aurait fait bien de la peine si vous n’employiez pas ce temps-là à des affaires à Brody. J’ai mis ordre aussi à celles de ma tutelle où il a fallu entre autres une permission de mariage. Je regarderai cette union comme une des choses les plus agréables de ma vie, en nous alliant et nous liant par tout ce qu’il y a de plus avantageux pour deux familles qui n’en feront qu’une.

» Je suis bien charmé du commencement de connaissance que nous allons faire et le trouverai fort heureux de part et d’autre. Vous pourrez alors, monsieur le comte, en arrivant combler tous nos vœux.

» Je vous remercie de la grâce que vous mettez à tout cela, et je pars en vous réitérant l’assurance ; de mon vieux et sincère attachement et de la considération la plus distinguée avec laquelle j’ai l’honneur d’être,

» LIGNE. »