Aller au contenu

Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/377

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE VI

Une bonne soupe, un bon coussin rembourré de laine, attendaient Miraut dans la maison de M. Pitancet, au Val.

Ne voyant plus Lisée, se sentant dans un pays inconnu, dans un milieu de gens inconnus, le chien apeuré se laissa, sans résistance, détacher et descendre de la voiture par son nouveau maître qui ne lui ménagea, en cette circonstance, ni les caresses, ni les bonnes paroles. Il le suivit fort docilement dans la cuisine, puis dans la salle à manger, et dans diverses autres pièces encore, car le patron voulut lui faire faire sans tarder le tour du propriétaire afin qu’il pût prendre, dès son arrivée, l’air de la maison.

Cette précaution n’était point mauvaise. Les bêtes sont naturellement curieuses et les sensa-