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LES LUNETTES DE GRAND’MAMAN.

milieu de la chambre, ayant ouvert la porte du second cabinet, je me trouvai près d’un lit garni de draps, et sur l’oreiller était posé le bonnet de nuit de Gertrude. Il s’y tenait comme à une place dont on a l’habitude et qui ne peut être disputée.

Je finis par en conclure que c’était Gertrude qui avait éteint ma bougie, qui m’avait parlé et qui m’avait emporté. Cependant ma foi au pouvoir des lunettes ne lut pas ébranlée complètement.