l’erreur pouvant être de 5 p. 100 en plus ou en moins.
La concordance avec les valeurs déjà trouvées par est on peut dire merveilleuse. Du même coup nous avons conquis un nouveau moyen pour déterminer avec précision les diverses grandeurs moléculaires.
Extension de la théorie des quanta.
91. — Chaleur spécifique des solides. — Par une extension hardie de la conception due à Planck, Einstein a réussi à rendre compte de l’influence de la température sur la chaleur spécifique des solides. Sa théorie, à laquelle nous avons déjà fait allusion (44) consiste à admettre que, dans un corps solide, chaque atome est sollicité vers sa position d’équilibre par des forces élastiques, en sorte que, s’il en est un peu écarté, il vibre avec une période déterminée. À la vérité, comme les atomes voisins vibrent également, la fréquence ainsi définie n’est pas pure, et l’on doit avoir à considérer un domaine de fréquences plus analogue à une bande qu’à une raie spectrale. Néanmoins, en première approximation, on peut se borner à traiter le cas d’une fréquence unique.
Ceci admis, Einstein suppose, bien que l’oscillateur réalisé par chaque atome ne soit pas nécessairement un oscillateur électrique, que son énergie doit être, comme pour les oscillateurs de Planck un multiple entier de . Son énergie