en s’efforçant de la corriger convenablement.
Il n’est pas douteux, d’abord, que le produit ne peut exprimer exactement la force de frottement appliquée, pour la vitesse , à un sphérule microscopique en mouvement dans un gaz. Cette expression était valable pour les liquides (61), mais dans ce cas le rayon était très grand par rapport au libre parcours moyen des molécules du fluide, tandis que dans les gaz, il est du même ordre de grandeur. Le frottement s’en trouve diminué, ce que l’on comprend en songeant que si devenait très grand, c’est-à-dire s’il n’y avait plus de gaz, il n’y aurait plus de frottement du tout, alors que la formule indique un frottement indépendant de la pression[1]. Une théorie plus complète due à Cunningham, conduit alors à prendre, comme valeur de la force de frottement, divisé par
étant le rapport du nombre des chocs de molécules suivis de réflexion régulière (chocs élastiques) au nombre total des chocs subis par le sphérule.
Millikan s’est borné à admettre que la force de frottement devait être de la forme
et il a cherché à déterminer la constante par la
- ↑ Comparer 46, note 2.