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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/111

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vii

orléansville — une soirée d’algérie


L’état de fatigue dans lequel m’avait mis la chaleur du jour précédent, avant notre arrivée à Relizane, s’était dissipé malgré la nuit troublée des Salines ; en revanche, mon compagnon avait été fort éprouvé par ce manque complet de repos et il se plaignait d’un assez sérieux malaise qui, un instant, nous donna les plus vives inquiétudes.

Heureusement, avec un courage à toute épreuve, il surmonta son indisposition qui, à mesure que l’on avançait, se dissipa.

La route n’était pas mauvaise ici. Le vent du Sud, complètement calmé, quand le jour