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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/117

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orléansville — une soirée d’algérie

La réception offerte par le club fut de la plus fraternelle cordialité. Excellent déjeuner dans cette ville où fleurit le cyclisme, grâce à l’activité d’un club nombreux et de son zélé président.

À force d’efforts inouïs, on put faire honneur à ce déjeuner. Quant à se lancer dans la fournaise ardente, aussitôt après, nous n’en eûmes ni l’un ni l’autre le courage. On visita quelque peu Orléansville où, comme dans toutes les cités algériennes rencontrées jusqu’alors, on admira l’élégance des habitations et la végétation superbe multipliée dans tous les coins.

Il était bien près de trois heures de l’après-midi quand on se décida à se séparer des nombreux et joyeux compagnons d’Orléansville.

Nous rentrions dans la fournaise, mais cet après-midi-là, encore, on en souffrit peu.

Nous avions projeté de nous arrêter le soir à Affreville, situé à près de quatre-vingts kilomètres. Là se terminerait notre seconde