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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/12

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à travers les cactus

contre-cœur, de donner un accroc à ma bourse. Or, voyez ce qui se produisit : non seulement la Compagnie me remboursa à mon retour, mais elle me remboursa le prix entier de ma place.

Elle m’avait donc accordé une double faveur : le permis complet, alors que quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent elle ne délivre que des réductions, et de plus la détaxe, ce qui est aussi fort rare.

Pourquoi affliger mes lecteurs de ces détails ? Parce que, d’abord, on est toujours bien aise de signaler des événements aussi rares que de pareilles faveurs accordées par des compagnies à un « particulier ; » et qu’ensuite, tous le comprendront, je suis enchanté de saisir cette occasion de remercier la direction de la Compagnie de ce qu’elle a fait.

Inutile maintenant de parler des merveilleux paquebots de la Transatlantique, mon éloge paraîtrait vraiment trop intéressé. Il me suffira de dire qu’avec ou sans permis, je ne voulais pas entendre parler d’autres