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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/159

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blidah, alger

tral, se dressaient les plantes émerveillantes de cet Orient algérien, plusieurs personnes, faisant entre elles des signes de reconnaissance à notre vue, s’approchèrent de nous.

— Vous êtes les voyageurs venus de Paris ? nous demandèrent-elles.

— C’est nous-mêmes, nous sommes en retard.

— En effet, on vous avait annoncés pour midi. Enfin ! mieux vaut tard que jamais. Soyez les bienvenus.

— Grand merci, dis-je, mais nous ne pouvons guère nous arrêter, ou nous risquons de voir notre retard augmenter indéfiniment.

— Vous en aller, déjà, aussi promptement ?

— Mais nous sommes à Blidah depuis trois quarts d’heure ; seulement, assommés par la faim et la soif, nous nous sommes arrêtés dès l’entrée de la ville. On nous attend à Alger ; il faut nous mettre en route.

Ces amis inconnus n’étaient autres, le lecteur l’a compris, que les membres du Club cycliste de Blidah.