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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/160

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— Vous attendrez bien un peu, ajoutèrent-ils,. Il y a ici de bons marcheurs. Deux de nos amis vont vous accompagner à tandem ; la nuit va arriver et, aux alentours d’Alger, vous risqueriez de vous perdre. Vous a-t-on dit par où vous deviez entrer dans la ville ?

— Ma foi, non. Personne ne nous a rien dit.

— Eh bien ! il est probable qu’on viendra vous attendre à Maison-Carrée. Pour y arriver, il faut contourner Alger, cette banlieue étant à l’Est de la ville ; c’est comme si un cycliste arrivant à Paris par le Nord-Est allait passer par Versailles. Mais c’est la véritable entrée d’Alger, et bien que beaucoup plus long, c’est par ce chemin que l’on compte vous voir arriver, soyez-en sûrs.

— C’est entendu ! d’ailleurs nous suivrons simplement les guides qui veulent bien se mettre à notre disposition.

Ils arrivaient justement avec leur tandem, qu’ils tenaient préparé depuis onze heures du matin. Un de ces nouveaux compagnons était M. Berrens, qui avait voyagé à bicy-