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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/73

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la plaine du chéliff

ses tissus, car on vint nous annoncer que nos deux nouveaux compagnons, surpris par notre arrivée inopinée, ne seraient pas prêts avant un quart d’heure.

Sur ces entrefaites se présenta à nous, la serviette sous le bras, un des brillants avocats d’Oran, qui est en même temps président d’honneur du Club Oranais. On avait regretté son absence au cours de la réception qui nous avait été offerte, absence dont on ignorait l’objet. Or, il était à Perrégaux et, calculant l’heure de notre passage, il était venu. Il arrivait à temps.

Toujours de plus en plus inquiet de la chaleur dont nous sommes menacés, je presse le départ, mais nos nouveaux compagnons ne sont pas là. Allons ! bon, nous allons perdre tout le bénéfice de notre avance. Ma foi, je me décide à saluer tout le monde, en disant à Van Marke : « Je pars tout doucement, vous me rejoindrez tout à l’heure ! »

J’étais frémissant à l’idée d’affronter cette horrible chaleur.