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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/80

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à travers les cactus

chemin où un ruisseau a été creusé ; en bordure la terre forme remblai.

Hélas ! ce n’est pas de l’eau, c’est de la vase mouvante. Pourtant, à bout de forces, je me laisse choir contre le remblai et je plonge les deux bras dans cette eau repoussante. Elle est chaude !

Un instant, je reste là, affalé. Van Marke revient sur ses pas et me dit : « Voici Relizane. »

Nous en étions à trois kilomètres. Avant de nous remettre en route, j’examinai attentivement la carte et, stupéfié, je désignai du doigt à mon compagnon la ville de Relizane.

— Examine bien, lui dis-je, tu vois, là, le point qui marque la ville de Relizane. Eh bien ! regarde ce qui est désigné ensuite.

En effet, après le point désignant Relizane, je dis « après », se dessinaient en caractères très apparents ces mots : « Plaine du Chéliff. »

— Ainsi, dis je à mon compagnon, et nous sûmes bientôt que le thermomètre avait marqué 44° à Relizane, nous venons de subir un