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Page:Perrodil - À travers les cactus, 1896.djvu/86

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à travers les cactus

nous sommes ici et j’y reçois une dépêche !

Il me tardait, comme bien on pense, de lire l’adresse portée sur ce télégramme, arrivé si miraculeusement à son destinataire, car vous remarquerez que nous eussions pu rester dix minutes seulement dans cette noble cité algérienne, ce qui ne l’eût pas empêché de parvenir à son but.

L’adresse portait… Ah ! elle n’était pas compliquée « Perrodil, cycliste de passage. »

Eh ! mon Dieu, oui, c’était tout simple. Seulement tout s’expliquait un peu par l’énorme publicité que les journaux, avec une amabilité dont je tiens à les remercier du reste, nous avaient faite, et comme on connaissait notre passage probable au cours de l’après-midi, on était allé prévenir le télégraphe aussitôt qu’on nous avait aperçus.

Quant à l’auteur du télégramme, c’était le président du Club d’Orléansville, qui nous demandait l’heure probable de notre passage pour le lendemain.

Relizane était la fin prévue de notre pre-