Salines ; près de lui, en effet, sur notre gauche, s’étendait un lac salé. Desséché, sans doute, le lac. Nous ne pouvions songer à l’aller voir à pareil moment. Une fois descendu de machine, et en arrêt, je dis au jeune Albert :
— Écoute un peu maintenant !
On prêta l’oreille. Un bruissement immense, comme celui de la mer, nous arrivait.
— Hein ? tu l’entends souffler, le sirocco, dans les arbres qui environnent les Salines. Il ronfle maintenant.
Mais il fallait songer au repos. « Trouver à coucher ici, voilà, dis-je, qui ne va pas être commode. Mettons-nous en campagne. » Il était huit heures et demie environ, pas davantage, heureusement sans quoi c’était la nuit à la belle étoile, hélas ! ce peut-être eût mieux valu pour nous !
Comment faire ? Nous nous saisissons des machines, et en avant vers la première maison qui nous offrirait un aspect catholique.