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Page:Perrot, Caillaud, Chambaut - Économies d’échelle et économies de gamme en production laitière.pdf/26

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polyculture-élevage. Ils permettraient de renforcer la solidité et la résilience de ces systè­mes de polyculture-élevage, et d’éviter des fermetures d’ateliers laitiers, fréquentes aujourd’hui dans ce type d’exploitations (du fait des contraintes de travail de l’élevage et de l’influence des rapports de prix des différents produits). Diverses solutions paraissent s’ouvrir avec la réforme de la PAC de 2013 : mesures incitatives dans le cadre du second pilier facilitant ces changements de système, voire soutien différencié au sein du premier pilier en faveur des surfaces fourragères sous condition de « verdissement » (rotation, place des surfaces en herbe). Il peut également s’agir d’adaptations spécifiques des mesures d’aides au soutien ou à la conversion en agriculture biologique. Ces différents canaux pourraient être mobili­sés pour favoriser les interactions entre cultures de ventes et atelier laitier : la diversification des assolements, l’introduction des légumineuses fourragères et des protéagineux (indé­pendance protéique et fixation symbiotique), l’autoconsommation des céréales, mais aussi la pratique du pâturage, etc. Toutes évolutions qui pourraient rendre plus attractive pour cer­taines exploitations une stratégie plus économe et plus autonome, mais toujours productive.

Références bibliographiques

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3 0 ■ Notes et études socio-économiques n° 37 - Janvier-Juin 2013