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Page:Pert - Cady mariee.djvu/39

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de ménage ton esprit ferait-il dans ce corps-là ?… Ce qui n’empêche que, tel qu’il est, complet au moral et au physique, c’est un garçon épatant !…

Jacques conclut tranquillement.

— Mais, ma fille, s’il t’excite à ce point, offre-le-toi… Ce n’est pas moi qui te le défendrai… Je ne suis ni ton mari, ni, à proprement parler, ton amant.

Cady eut un petit rire sardonique.

— Tiens donc, je te crois !… Ça serait une espèce de chaîne, et tu n’en peux supporter aucune.

— C’est vrai… Et, pourtant, toi, Cady, tu me tiens diablement.

— Tu ne me sacrifierais néanmoins pas une de tes manies.

— Naturellement… Je n’ai pas la prétention de t’aimer pour toi, mais pour moi. Et c’est exactement de cette façon que tu m’aimes. Du jour où cela ne te plairait plus de venir chez moi, tu me plaquerais froidement, sans ombre de pitié… et tu aurais raison, parce que, certes, moi, je ferais de même si cela m’était possible… Par malheur, il arrivera fatalement qu’un jour je ne te serai plus nécessaire, au lieu que Cady me sera toujours indispensable pour