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Page:Pert - Cady mariee.djvu/59

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qui sentait le bouc et l’olive trop mûre, qui me serrait très fort et me mangeait des yeux…

— Délicieux !

— Cela avait son charme dans le cadre de là-bas. Certainement ici, ce ne serait plus ça…

— Et la suite ?…

— Il n’y en a pas eu… Mon berger a voulu absolument me rapporter jusqu’à la ferme, toujours en me tenant serrée contre sa poitrine… J’étais très bien… Je devais le revoir au détour du sentier grimpant à la montagne où il conduisait ses chèvres… Puis, le lendemain, j’avais la fièvre, et plus tard je ne me suis plus souciée de lui.

Maurice soupira.

— Ah ! si toutes vos aventures n’avaient eu que ce dénouement-là !…

Elle répliqua tranquillement :

— Soyez bien persuadé que je ne vous conterai que celles qui sont analogues… Versez le thé, voulez-vous ?… Cette théière a un bec qui ne m’inspire aucune confiance, et je préfère que ce soit vous qui fassiez du gâchis…

Il obéit, sans abandonner son questionnaire.

— Et ensuite ?

— Chez moi, on avait soupé des institutrices.