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Page:Pert - Cady mariee.djvu/64

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— Eh bien, malgré tout ce que vous inventez pour me persuader que vous êtes une cynique, une éhontée, je crois en vous… Je vous aime… Oui, je vous aime de toute mon âme !… Vous pouvez garder cet argent, Cady, tout ce que j’ai vous appartient… Je vous remercie même de cette preuve que vous me donnez que vous acceptez un lien entre nous… justement très fort parce qu’il est infime, bas, inavouable.

Elle lui lança un coup d’œil narquois, murmurant :

— Quand je l’avais dit !

Il s’était levé.

— Adieu.

— Vous partez ?

— Oui, j’ai affaire… ou plutôt, non, je ne veux pas vous mentir… rien ne m’appelle… rien ne pourrait m’arracher de vous… mais j’ai le désir d’être seul, de ne plus vous voir, ni vous entendre… Vous m’affolez. Cette rencontre, tout ce que vous m’avez dit…

Elle conclut gaminement :

— Vous n’y êtes plus !… Je comprends cela jusqu’à un certain point, quand on arrive de Tananarive !… Eh bien, allez… mais, quand vous reverrai-je ?

— Bientôt… je vous écrirai.