Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/236

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Gauthier, archev. de Sens, est envoyé par la reine Blanche pour demander Marguer. de Provence en mariage pour Louis IX, II, 53.

Gautier (le chev.), du parti anglais, commandant la ville de Beaux, refuse de se rendre à Duguesclin, V, 92.

Gautier (le père), jésuite, publie un livre intitulé Table chronographique de l’état du christianisme, XLVIII, 252.

Gauvain-Quieret, seigneur de Dreul, est chargé de porter des lettres de pacification aux habitans de Gand, X, 151. Comment ces lettres sont reçues, 152.

Gauvain-le-Roy s’engage à remettre dans les mains du connétable Marcoussis, Chevreuse et Montlhéry, VIII, 489.

Gauvain-Mauniel, lieut. général du bailli de Rouen, est fait prisonnier, et décapité au Pont-de-l’Arche pour crimes à lui imputés, XIII, 339.

Gaymaches (J. de), héraut du Roi, est assailli de grosses pierres par les Turcs, II, 250.

Gazal-Uddin, cadi, voyant que la victoire se déclaroit pour les Français parce que le vent souffloit dans le visage des Musulmans, et élevoit contre eux la poussière, adressa la parole au vent et le fit changer ; ce qui fut cause que le roi de France fut fait prisonnier, III, 58.

Geffroy de La Chapelle porte à Thibaut de Champagne une lettre du Roi qui lui défend d’épouser la fille du comte de Bretagne, II, 194.

Gelosi (li), comédiens italiens, commencent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois, XLV, 149. Puis à l’hôtel de Bourbon à Paris, 151. Ils reçoivent défense de jouer, 153. Obtiennent un ordre du Roi pour représenter leurs comédies, 154.

Gelus, archev. d’Embrun, se prononce en faveur de Jeanne d’Arc, VIII, 267.

Gemeleddin-Aboulmoasen-Iousef, historien arabe. Voir son Extrait au tom. III, 38. Beau portrait qu’il fait de Louis IX, 43.

Genebrard, prêchant à Notre-Dame sur l’ouverture des États, fait tous ses efforts pour prouver que la loi salique peut être changée et corrigée par la nation, XLVI, 332.

Général : qualités que doit avoir un général en guerre civile, XXIV, 347.

Gênes (la ville de), déchirée par les factions, se donne librement à la France ; discours des ambassadeurs génois au Roi, VI, 248. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Sa puissance anéantie par l’effet de la haine héréditaire entre les guelfes et les gibelins, VII, 5. La prospérité de Gênes réveille l’ancienne jalousie de Venise, 30. (Boucicaut.)

Genié (M. de) est condamné à avoir la tête tranchée pour avoir faussement accusé M. de Vendôme de vouloir entreprendre sur la personne du Roi, L, 398.

Genissac (le sieur de), attaché au roi de Navarre, est tué dans une escarmouche près de Pons, XXXV, 162.

Genlis, envoyé par Coligny avec 3,000 hommes pour secourir Mons, est battu par les Espagnols, XXV, 283. (Mém. de Tavannes.) — Est tué dans un combat livré près du Quesnoy, XXXI, 232. (Comm. de Rabutin.)

Gentil, commis du surintendant Samblançay, est pendu pour avoir soustrait une somme de 400,000 écus qu’il a livrée à la duchesse d’Angoulême, XVII, 53.

Gentil (le présid.) est pendu au gibet de Montfaucon, XLV, 51.

Gentilshommes de nom et d’armes : diverses opinions sur les qualités qui constituoient ces gentilshommes, III, 200. La plus probable est qu’ils devoient justifier quatre lignes de noblesse, 203 ; ce qui se prouve par divers statuts d’ordre de chevalerie, 204. Il n’étoit pas permis aux gentilsh. de prendre alliance ailleurs que dans les familles nobles, à peine de déchoir des