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prérogatives qui appartenoient aux nobles, 205. Sur quelles raisons étoit fondée cette défense ; les Juifs, les Samaritains et les Ibères ne permettoient point d’alliances étrangères, 206. Théodose et les lois des Visigoths les défendirent, 207. Les nobles mésalliés ne pouvoient aspirer aux dignités éminentes, ni se trouver dans les assemblées des chevaliers aux tournois, 208. Les lois civiles et politiques ont établi des peines pour empêcher les mésalliances, 211. Pensée du roi Eumènes à cet égard ; expressions de l’historiographe Georges Chastellain, qui appuie l’opinion qu’on avoit en France de la noblesse de nom et d’armes, 212.

Geoffroy d’Harcourt, frère d’un des seigneurs bretons décapités pour leurs liaisons avec Édouard, et réfugié auprès de ce prince, lui conseille de débarquer en Normandie, IV, 107.

Geoffroy, seign. de Preuilly, passe pour être l’inventeur des tournois, III, 112. Ducange pense qu’il fut seulement le premier qui en dressa les lois et les règles, 113.

Geoffroy, comte du Perche, prend la croix, I, 104. Sa mort ; son portrait, 128.

George, évêque de Waradin, est tué par ordre de Ferdinand, roi de Hongrie ; son élévation ; cause de sa mort, XXIV, 26.

Gérard (le grand), capit. du fort de Jadine, est fait prisonnier par le duc de Nevers, XXXI, 248.

Gérard (Balthazar), de Dole, tue à Delft le prince d’Orange ; ses déclarations, son supplice, XLV, 279.

Gerson (Jean Charlier, connu depuis sous le nom de), commence sa carrière dans une assemblée du clergé, où il fut décidé que Benoît XIII devoit abdiquer, VI, 238. Cherche à rétablir la paix dans l’Église et dans l’État, 264. Sermon pathétique qu’il prononce à cette occasion, 265. Se réfugie dans les voûtes de Notre-Dame, 309. Tient devant le Dauphin un discours fort d’éloquence et de raison, 311. Devenu chancelier de l’université, réfute la doctrine de Jean Le Petit, 314. Est envoyé au concile de Constance, où il fait condamner cette doctrine, 316. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Son livre de l’Autorité des Conciles est saisi par le nonce du Pape, XLVIII, 1. (L’Estoile.)

Gerzé (le sieur de), mestre de camp, est tué à la prise du faub. de Saint-Symphorien près de Tours, XXXIX, 133.

Gessars (le sieur de) évente une mine que le Roi fait jouer sous le mont Sainte-Catherine, au siége de Rouen, XLVI, 232.

Giac (P. de) est fait chancelier par le duc de Bourgogne ; harangue les Parisiens sur la place de l’hôtel de S.-Paul, et leur annonce que l’indignation du Roi n’est pas calmée, VI, 196. Se distingue à la cour d’Isabelle à Vincennes, 329.

Giac (la dame de) acquiert un grand pouvoir sur le duc de Bourgogne ; parvient à lui persuader de traiter directement avec le Dauphin, VI, 349. Ses artifices dissipent ses inquiétudes au sujet de l’entrevue de Montereau, 350.

Giac, favori de Charles VII, est placé auprès de ce prince par le ministre Louvet, VIII, 22. Effrayé des succès du comte de Richemont, le met hors d’état de continuer ses opérations, 23. Est enlevé de la cour, jugé et exécuté, 24. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Est mis auprès du Roi par le président de Provence, 111. Conseille de jeter dans la rivière l’évêque Comberel pour avoir parlé contre une levée de tailles dans l’assemblée des États, 118. Ses démêlés avec La Trémouille ; est enlevé à Issoudun dans l’hôtel du Roi ; conduit à Bourges, puis à Dun-le-Roi, où il est jugé, 119. Confesse tout ce dont il est accusé ; est jeté dans la rivière, et remplacé auprès du Roi par Le Camus de Beaulieu, 120. (Mém. conc. la Puc.) — Écarte du Roi tous les seigneurs, excepté ceux de Clermont et de