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Foix ; fait empoisonner sa femme, 434. Comment il est enlevé à Issoudun, 435. Est conduit à Dun ; confesse tous ses crimes ; offre au connétable de Richemont 100,000 écus, sa seconde femme, ses enfans, ses places, pour garans de sa promesse de n’approcher du Roi de 20 lieues, 436. (Richemont.)

Gibercourt (le sire de), maire de la ville de S.-Quentin, seconde puissamment Coligny dans la défense de cette place, XXXII, 37. (Voir aussi, même tome, Siége de S.-Quentin, 439.)

Gié (le maréchal de) est envoyé avec J.-J. Trivulce à Pontremoli, où il s’établit ; ne peut empêcher la destruction de cette ville, XIII, 115. Mande au Roi qu’il a passé les Apennins, 121. Est envoyé à Novarre pour aider le duc d’Orléans à en sortir, 172. (Mém. de Comines.) — Accusé par Anne de Bretagne, épouse de Louis XII, il succombe ; détails sur ce procès ; il perd toutes ses places et ses dignités, XV, 63 et suiv. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Gilger (Nicolas), syndic de la ville de Nuremberg, est exécuté à mort pour inceste, XLVII, 513.

Gilles, frère du comte de Richemont, tient pour le parti du duc de Bourgogne, VIII, 411. Est arrêté par ordre du Roi, 536. Conduit au château de Dinant, 537. Sa mort racontée par Jean Chartier, 550.

Gillot (Jacq.), conseiller d’Église à la grand’chambre du parlement de Paris. Sa naissance, sa famille ; est admis conseiller-clerc au parlement ; assiste aux obsèques de Charles IX ; est emmené dans les cachots de la Bastille par Bussy-le-Clerc, XLIX, 241. Se réunit au parlement de Tours ; son goût pour les lettres ; sa liaison avec les beaux esprits de son temps, 242. Il travaille à la satire Ménippée ; sa mort, 243. Ses ouvrages ; il publie une relation de ce qui s’est passé au parlement de Paris touchant la régence de Marie de Médicis, 244. (Notice.) — Publie le recueil des priviléges de l’Église gallicane, XLVIII, 243. (Mém. de L’Estoile.)

Giresme (Nicole de) est blessé à l’assaut du boulevard d’Orléans, VIII, 142.

Givry (le sieur de) se signale dans l’attaque des faubourgs de Paris, XXXVI, 154. S’acquiert un grand honneur par la reprise de Corbeil, 183. Est forcé de rendre Neufchâtel aux ducs de Parme et de Mayenne, 206. Est tué d’un coup de mousquet au siége de Laon, 281. (Mém. de Cheverny.) — Après la bataille d’Ivry, il laisse passer, moyennant une certaine somme, une grande quantité de vivres pour Paris, XL, 53. Reprend Corbeil par surprise, 134. Est forcé de remettre Neufchâtel au duc de Parme, XLI, 41. Poursuit la cavalerie espagnole jusqu’aux portes de La Fère, 243. Est tué au siége de Laon, 244. (Mém. de Cayet.) — Vient braver les Parisiens ; est repoussé, XLVI, 54 — Reprend Corbeil, 106. Est forcé de rendre par composition la ville de Neufchâtel, 239. Est tué au siége de Laon, et fort regretté de toute la noblesse, XLVII, 69. (L’Estoile.)

Glacidas, capitaine anglais, est chargé de la garde et de la défense des tournelles d’Orléans, VIII, 143. Menace de faire tuer tous les habitans quand il entrera dans la ville ; invite le comte de Salisbury à venir voir la fermeture et l’enceinte du siége, 144. Est noyé dans la Loire avec les seign. de Ponvains et de Commus, en voulant se sauver par le pont-levis des Tournelles, 175.

Glaive (le seign. de) est tué à la bataille de Cerisolles, XIX, 509.

Gland, beau-frère de P. de L’Estoile, est blessé d’un boulet tiré de l’armée du Roi, XLVI, 63.

Glenay (le capit.). Le sergent de ce capitaine est tué sur les tranchées des ennemis ; courage d’un des goujats valets, qui va au milieu de l’arquebuserie chercher le corps de son maître, et l’apporte dans la ville de Metz pour lui faire donner la sépulture, XXXII, 358. Le capit. Glenay