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Landes (Gilles de), seigneur flamand, est tué à Zara, I, 156.

Landriano, nonce extraordinaire du pape Grégoire XIV, arrive à Reims ; y publie un monitoire qui ordonne aux catholiques d’abandonner sur-le-champ un prince hérétique et relaps ; le parlement enregistre malgré lui cet acte violent, celui de Tours le brûle, XX, 250. (Introd.) — Est envoyé par Grégoire XIV en qualité de nonce en France, XL, 216. Arrêt du parlement contre lui et contre les monitoires dont il est porteur, 260. (Mém. de Cayet.) XLIV, 230. — Publie les lettres monitoriales du Pape contre le roi de Navarre, XLVI, 149. (L’Estoile.)

Langlois, échevin de la ville de Paris, s’empare de la porte Saint-Denis et la livre au sieur de Vitry, chargé par le Roi d’entrer par cette porte, XLII, 195. (Mém. de Cayet.) — Porte au duc de Mayenne le livre du Manant fait contre les politiques, et principalement contre le duc, XLVI, 537. Sa réponse à une compagnie de bourgeois qui viennent lui annoncer qu’ils ont présenté une requête au parlement pour avoir permission de s’assembler, afin de pourvoir à la nécessité du pauvre peuple, 581. Est fait maître des requêtes par le Roi en reconnoissance du service qu’il lui a rendu, XLVII, 17. Part qu’il a à la réduction de Paris, 19 et suiv. Il harangue si mal à l’assemblée des notables, que l’échevin Talon prend la parole pour lui ; bon mot du Roi à ce sujet, 185. (L’Estoile.)

Langoiran (Montferrand, baron de), du parti protestant, chassé de Bergerac, s’empare de Périgueux ; quitte ce parti parce qu’on lui ôte le gouvernement de cette ville, XXXV, 139.

Lanaguet (Hubert), français protestant retiré en Allemagne, est renvoyé à diverses reprises près de Charles IX ; comment il est sauvé du massacre de la S.-Barthelemy ; la hardiesse de ses écrits lui fait une grande réputation ; il reçoit. Jacq.-Auguste de Thou à Bade ; ses qualités, XXXVII, 276.

Lannoy (Hue de) commande la garnison de Compiègne, assiégée par les troupes du Roi, VII, 261. Frappe en présence du duc de Bourgogne un huissier de ce prince, 336.

Lannoy (Lamon de) est fait prisonnier au siége de Soissons, qu’il défendoit, VII, 262.

Lannoy (Raoul de) passe au service de Louis XI, se distingue au siége du Quesnoy ; récompense qu’il reçoit des mains du Roi, XII, 85 (note.)

Lannoy, vice-roi de Naples, reçoit l’épée de François I à la bataille de Pavie, XVII, 68. Le traite avec tous les égards dus à son rang, 69. Comment il le détermine à se laisser conduire en Espagne, 71. Conduit le Roi à Gênes puis à Barcelone, 72. L’établit dans une maison de campagne près de Valence, 73. (Introd.) — Vient prendre le commandement de l’armée confédérée à la place de Prosper Colonne mourant, 442. Délibère de surprendre Bayard, logé à Rebec, 443. Instruit de l’approche de l’armée qui arrive de France, se retire à Pavie ; appelle auprès de lui le duc de Bourbon et le marquis de Pescaire ; revient à Milan, 457. En sort avec le duc de Bourbon et le marquis de Pescaire, 458. Instruit de l’entreprise formée sur Naples, veut se tourner de ce côté ; en est détourné par le marquis de Pescaire, 463. Stratagême qu’il emploie pour retenir les lansquenets, 464. Se rend maître de Castel-Saint-Ange, 478. Mène François I prisonnier à Pissequeton ; obtient du Pape et du duc de Ferrare de l’argent pour payer ses troupes, XVIII, 7. Conduit le Roi en Espagne ; danger qu’il y court, 10. Fait une trève avec le Pape au nom de l’Empereur, 25. (Mém. de Du Bellay.)

La Nour compose ses Mémoires dans une prison, XX, 17. Idée de