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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/410

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suiv. À quelles conditions il obtient sa liberté, 366. Avec une armée de 20,000 hommes, marche contre Sinan ; défait les Turcs près de Pétrine ; assiége cette ville et Craslowits, dont il se rend maître, XLII, 445. Reprend Tzeseq et Gara, 446. Assiége et prend à composition S.-Nicolas, XLIII, 186. Assiége et prend Vaccia, 316. Emporte d’assaut Hattuan, 317. Livre une grande bataille à l’Empereur turc, où, après avoir été victorieux, ses soldats, occupés à piller, sont mis en fuite, 321. Prend de force la place de Papa, 445. Entreprend le siége de Javarin, qu’il est forcé d’abandonner, 446.

May (de), gentilh. signalé, est tué au siége de La Fère, XLV, 202.

Maye-More (le capit. André de) se rend maître par ruse de la ville de Rambervilliers, et fait prisonniers les commissaires et marchands qui conduisoient de grandes quantités de vivres et provisions au camp de l’Empereur, XXXI, 176. Se rend maître de la même manière d’Espinaux, Chastel-sur-Moselle et Remiremont, 177.

Mayenne (le duc de), frère de Henri, duc de Guise : ses qualités, XX, 196. Se dérobe à ceux qui sont envoyés pour l’arrêter après la mort de ses frères, 219. Ses efforts pour s’assurer de la Bourgogne ; entre à Paris avec la duchesse de Montpensier ; prend la présidence du grand conseil des Parisiens, en augmente le nombre de 15 membres tirés de la noblesse, afin de le soustraire à l’influence des Seize, 222. Reçoit le titre de lieutenant général de l’État royal et couronne de France, 223. Assiste d’un air froid aux fêtes populaires célébrées à la mort d’Henri III ; met en liberté les royalistes prisonniers, 230. Empêche l’entrevue de Villeroy avec Henri IV, 232. Nomme l’archevêque de Lyon chancelier, et Villeroy et Jeannin secrétaires d’État, 236. Lutte avec avantage contre le crédit du légat, 237. Marche malgré lui vers Dreux, qui est assiégée par Henri IV ; perd la bataille d’Ivry ; se retire en Picardie, laissant le commandement de Paris au duc de Nemours, 238, et la garde de sa famille aux Seize, 239. Rentre dans la capitale, reprend toute son autorité, donne le gouvernement de Paris au duc d’Aiguillon son fils, que le comte de Belin, royaliste caché, dirige, 245. Abaisse le pouvoir des Seize ; tableau de Paris après la rentrée du duc, 246. Il entame avec le Roi des négociations qui n’ont aucun résultat, 250. Instruit des excès des Seize, il revient à Paris ; fait arrêter et pendre quatre des juges de Brisson ; fait défendre, sous peine de mort, les assemblées secrètes, 255. Implore de nouveau le secours du duc de Parme, 256. Est contraint de se rapprocher des royalistes de la capitale, 258. Refuse aux Seize la punition des auteurs de lettres adressées à Henri IV, et interceptées par eux, 260. Un arrêt du parlement de Châlons contre la ville où se tiendroient les États, et la nouvelle de la mort du duc de Parme, le décident à réunir cette assemblée à Paris, 261. Il en fait l’ouverture assis sur un trône, 262. Obtient qu’on y fera communication d’une lettre des catholiques de l’armée du Roi, par laquelle on propose à la Ligue une conférence amicale, 263. Les États décident que la conférence aura lieu, 264. Il reçoit mal le président Le Maistre, qui vient à la tête d’une députation du parlement lui présenter un arrêt par lequel ce corps l’engage à ne consentir à aucun traité qui puisse conférer la couronne à un prince ou une princesse de maison étrangère, 268. Fait en vain fermer les portes de Paris le jour de l’abjuration d’Henri IV à S.-Denis ; une foule de royalistes et même de ligueurs sortent de la capitale, 269. Se rapproche des Seize ; destitue le comte de Belin, 271. Exile quelques royalistes, 272. Écrit à Philippe II pour solliciter de prompts secours ; ses dépêches sont intercep-