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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/425

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pillage, fait observer à sa troupe la plus sévère discipline ; son courage et sa témérité, 212. Devenu riche, il prend le titre de baron de Salavas ; son portrait ; la date de sa mort est ignorée, 213. Ses Mémoires incomplets, rédigés par son compagnon d’armes Gondin, ont été publiés par le marquis d’Aubais, 214. (Notice.) — Avec 30 bons soldats prend Malzieu en Gévaudan, 215. Tient la main roide à ses soldats ; assiége et prend Issoire ; fait prisonnier de guerre le seigneur de La Guiche, 216, qui est élargi par ordre du roi de Navarre ; délivre le château de Malet ; se retire à Uzès ; reprend Malzieu ; fait lever le siége d’Ambert à l’armée de Martinengue ; abandonne ensuite cette ville, 217. Prend par escalade la ville de Mende, 218. Sommé de se rendre par les seigneurs de S.-Vidal et d’Acher, il va lui-même les attaquer à Chanac, et revient à Mende après leur avoir tué du monde, 219. Comment il est chassé de cette ville par le seign. de Châtillon ; surprend le château du Bois ; rentre dans Mende, 220. Fait fondre la cloche de cette ville ; se rend maître de la ville de Molines, 121 ; et du château de Quezac, 222. Force celui de Bedouesc à se rendre, 223. (Mém. de Merle.)

Merle, habitant de Verceil, donne au maréchal de Brissac les moyens de se rendre maître de cette ville, XXIX, 252. Il est tué au milieu du combat par son cousin Pondesture, qui ne le reconnoît pas, 257.

Merleau (le capit.) est pendu à la place de Grève pour ses vols, et pour mauvais dessein contre la personne du Roi, XLVII, 127.

Méru de Montmorency, frère du maréchal d’Amville, est chassé de Genève pour n’avoir pas voulu faire profession de la religion réformée, XLV, 102. Est tué au siége de Rouen, XLVI, 231.

Merveille, gentilh. milanais, agent de François I auprès du duc de Milan, est livré au supplice par ce duc pour un crime supposé, XVII, 121 ; XVIII, 187 et suiv.

Merville (le seign. de) est pris par les Bretons et pendu, XIII, 376.

Mesmes (Henri de) perd les sceaux pour cause de malversations prétendues, et est chassé de la cour, XLV, 116. Vers faits sur lui, 117. Est désappointé de ses charges, 224.

Metereau (Clément), architecte du Roi, et J. Tiriot, l’un des principaux maçons de Paris, proposent au cardinal de Richelieu de fermer le grand port de La Rochelle par le moyen d’une digue de pierres sèches, LI, 62.

Metz (Jean de) est nommé par le commandant de Vaucouleurs pour accompagner Jeanne d’Arc à Chinon, VIII, 152.

Metz (le capit. de) est décapité pour avoir abusé de la fille d’un ministre, l’avoir tuée ensuite et coupée en deux, et avoir violé une fille de 9 ans, XLVIII, 91.

Metz (siége de), soutenu par le duc de Guise contre l’armée de l’empereur Charles-Quint, et ses généraux le duc d’Albe, le marquis de Marignan, le duc d’Avilla, le marquis Albert de Brandebourg, XXXII, 254. Le nombre d’hommes que l’Empereur y perd s’élève à plus de 20,000, 397. Rôle des princes, seigneurs, capitaines et autres gentilshommes et gens de guerre qui étoient dans Metz pendant le siége, 404.

Mezencourt (mad. de) se convertit à la religion catholique après une conférence tenue entre le père Gontheri, jésuite, et le ministre Dumoulin, XLVIII, 250. Fait abjuration, 251.

Mézières (René d’Anjou, seign. de), neveu de Louis de La Trémouille, est donné aux Suisses pour otage du traité conclu avec eux, XIV, 490.

Mey-Robert (le seign. de), homme d’armes de la compagnie de M. le duc de Guise, est fait prisonnier dans une escarmouche devant Metz, XXXII, 294.