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Berkouk succède au sultan Echref-Hagi, et commence la dynastie des esclaves circassiens, III, 56.

Berkoukielboga, tuteur du sultan Echref-Hagi, chasse son pupille du royaume, et est dépossédé à son tour, III, 56.

Bernicles (le tourment des). Joinville a décrit ce genre de supplice en parlant du refus que saint Louis fit de consentir aux propositions du sultan de Babylone ou Caire, III, 329. Il est probable que ce tourment n’étoit autre chose que le cippus des Latins et le podokakê des Grecs ; autorités citées à l’appui, 330. Ce qu’on doit penser de ce que dit J. Villani que saint Louis, de retour en France, fit frapper des monnoies où les images de ce supplice étoient représentées, 336.

Berqueville, gentilhomme de la Beauce, est décapité pour avoir causé la mort d’un sergent qui menoit en prison un autre gentilhomme qu’il vouloit sauver ; il s’avoue coupable, en mourant, d’un autre meurtre dont on n’avoit pu découvrir l’auteur, XLV, 230.

Berquin, gentilhomme artésien, propage secrètement en France la doctrine de Luther ; François I lui rend deux fois la liberté, XVII, 77. Arrêté pour la troisième fois, il est condamné à voir brûler ses ouvrages, 97, et lui-même est brûlé, 98.

Berson, cordelier, surnommé le cordelier aux belles mains, tient à son service une fille déguisée en garçon, XLV, 160. Il compose un regret funèbre à l’occasion de la mort du duc d’Alençon, 278.

Bertaut, poëte, fait un discours funèbre sur la mort de Catherine de Médicis, XXXIX, 16. (Mém. de Cayet.) — Compose un poëme sur le baptême du Dauphin, XLVIII, 35. (Mém. de L’Estoile.)

Berthier, évêque de Rieux, agent du clergé, s’élève avec force contre l’édit de Nantes, rendu en faveur des protestans, XXXVI, 378.

Berthold, marquis d’Hombrouck, chargé de la tutèle du jeune Conradin, met ce prince sous la protection du Saint-Siége, II, 120.

Bertigny (le prevôt) adresse au Roi un discours plein de zèle pour son service, pour la réformation de l’État et le soulagement du public, XLVIII, 60.

Bertrand (le chev.), filleul de Duguesclin, plante l’étendard de ce général sur les murs de la forteresse de Soria, V, 59.

Bertrand, jeune homme passant la Seine glacée avec deux bouteilles à la main, enfonce dans la glace jusqu’aux aisselles, et meurt en cet état, XLVIII, 98.

Bertrandy (J. de), cardinal et archevêque de Sens, est envoyé par le Roi après la bataille de S.-Quentin pour rassurer les Parisiens, et les exhorter à secourir le Roi dans la nécessité où se trouve le royaume, XXXII, 65.

Bérulle (le cardinal de) jouit d’un grand crédit auprès de la Reine mère, LI, 82. Quelle part il a dans les intrigues de cette princesse contre le cardinal de Richelieu, 86.

Besant, monnoie d’or des empereurs d’Orient ; d’où tiroit son nom, III, 339. Les besans sarrazinois, appelés sultanins, différens des besans de Constantinople ; en quoi consistoit cette différence, 341. Comparaison entre les besans d’or des Sarrasins et les livres parisis de France, 343, et entre ces livres parisis et le marc d’argent, au temps de saint Louis. Variations dans la valeur du marc d’argent, 345. La livre d’or évaluée à dix besans d’or, et le besant à deux sous d’or, 346.

Besme, gentilhomme allemand, tue l’amiral de Coligny, et le jette par la fenêtre au duc de Guise, XXXVII, 53. (Mém. de Marg. de Valois.) — Est tué près de Boutteville, XLV, 119. (Mém. de L’Estoile.)

Besoles (le seign. de) est blessé au siége du château de Rabastens, XXII, 458.

Bessay (le capitaine) est nommé par le Roi gouverneur de la citadelle de Casal, XXIX, 368.