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ans de services, et quasi toujours de faveur envers ses maîtres, mourut avec le même bien qu’il avoit eu de ses pères, ne l’ayant accru que de deux mille livres de rente.

En la même année mourut M. de Thou, l’histoire duquel témoigne qu’il étoit plus versé ès bonnes lettres qu’il n’étoit louable pour sa piété, et son emploi dans la cour sur la fin de sa vie ; que savoir est toute autre chose qu’agir, et que la science spéculative du gouvernement a besoin de qualités d’esprit qui ne l’accompagnèrent pas toujours, M. de Villeroy sans science s’y étant trouvé aussi propre que lui inhabile avec toute son étude.