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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 2e série, tome 57.djvu/36

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DU MARÉCHAL DE GRAMONT. [t658j

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« Comme ainsi soit que Sa Majesté Très-Chrétienne, comme intéressée en la paix, entre dans la ligue que les éminentissimes, sérénissimes et révérendissimes princes et seigneurs, M. Jean-Phitippe, archevêque de Mayence, M. Charles-Gaspard, archevêque de Trêves, M. Maximilien-Henri, archevêque de Colegne, archichanceliers du Saint-Empire romain dans l’Allemagne, Gaule, et royaume d’Ades et Italie, et princes électeurs ; M. Christophe-Bernard, ëvêquede Munster, prince du Saint-Empire romain ; M. Philippe-Guillaume, comte palatin du Rhin, duc de Bavière, Juliers, Clèves et Mons ; Sa Majesté de Suède, comme duc de Bremen et Werden, et seigneur de Wismar messieurs Auguste-Christian-Louis et Georges-Guinaume, duc de Brunswick et de Lunebourg, et M. Guillaume, landgrave de Messe, ont fait en vertu du recez de Francfort, de la présente année 1658, le i~ août, unanimement confirmée, Sadite Majesté approuve entièrement. ledit recez en toutes ses parties et selon sa teneur, et sous les mêmes conditions elle s’associe avec lesdits électeurs et princes. Et ainsi le roiTrès-Chrëtien d’une part, ensuite les électeurs et princes, confédérés de l’autre pour conserver ]a tranquillité commune dans le Saint-Empire, ont !ië entre eux une bonne amitié et correspondance d’une défense mutuelle, laquelle ils confirment par cette pac tion particujière, outre le susdit recez accordé et accepté solennellement de tous, et sont enfin convenus de part et d’autre des conditions ci-dessous écrites ; en sorte toutefois que, comme il est contenu dans le susdit recez, il sera libre d’entrer dans ladite alliance a un chacun des autres princes compris dans la paix, T. 57. 3