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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/115

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III


Il y avait précisément sur le même carré un petit appartement libre, dont la terrasse faisait retour sur la rue Brochant. Il communiquait par une porte condamnée à la chambre occupée par mademoiselle Prieur.

On ouvrit cette porte, et moins de quinze jours suffirent à installer dans ces trois pièces un vrai nid d’amoureux pour les futurs époux.

Chaque jour, on déballait quelque rare merveille expédiée par Fabrice, qui fouillait Paris en quête de bibelots précieux, d’étoffes d’une provenance lointaine, de tapisseries enlevées à grands frais de quelque bazar somptueux.

Il exhalait sa joie dans ces folies ruineuses.

Son horreur d’artiste pour la vulgarité des