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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/56

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gatienne

bouquet qu’il offrit timidement à mademoiselle Prieur ; un autre, plus petit, le gênait horriblement ; il était tout blanc, comme pour une fiancée.

Le jeune homme s’approcha de Gatienne et le lui tendit en rougissant.

Mademoiselle Prieur restait interdite au milieu de l’appartement, n’osant refermer la porte : elle attendait l’autre.

Tout à coup, d’un ton brusque :

— Robert vient-il ?

— Hier il m’a dit : « Non, » répondit Alban.

— Tant mieux ! dit-elle en tapant la porte. — Gatienne, ajoute un couvert, et pique ce bouquet à ton corsage. Bien choisi. Alban, c’est la couleur des jeunes filles.