Aller au contenu

Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VIII


Pendant huit jours, Robert chercha violemment à se distraire ; les débauches lassèrent son corps sans éteindre ses désirs pour Gatienne. Au contraire : ivre jusqu’aux nausées de voluptés faciles, il ne prit qu’une soif plus ardente pour les joies qu’il entrevoyait dans la résistance farouche de la jeune fille.

Il avait gagné à son contact le dégoût de tous ses plaisirs passés. Elle seule, aujourd’hui, pouvait satisfaire les nouveaux et intimes besoins de son être. Il lui parut inutile de vivre si Gatienne ne lui appartenait pas.

Un matin, Robert vint frapper à la porte de mademoiselle Prieur.

Il était si défait, les yeux creux, les joues