pénitence stable ; mais la tristesse de ce monde produit la mort. (II. Cor. vii, 10.)
Q. Quelle est la promesse particulière que le Seigneur fait à ceux qui pleurent ?
R. Qu’ils seront consolés.
Q. De quel genre de consolation s’agit-il ici ?
R. De celle que donne la grâce et qui consiste dans la rémission des péchés, et la paix de conscience.
Q. Pourquoi cette promesse de consolation est-elle donnée nommément à ceux qui pleurent ?
R. Afin que la douleur que nous ressentons de nos iniquités, ne se change pas en désespoir.
Q. Quel est le troisième précepte du Seigneur pour obtenir la béatitude ?
R. Ceux qui la désirent doivent être doux.
Q. Qu’est-ce que la douceur ?
R. C’est une disposition calme de l’esprit, qui nous rend attentifs à n’exciter ni n’aigrir personne, et à ne point dévier soi-même de cette quiétude.
Q. Quels doivent être les effets sensibles de la douceur chrétienne ?
R. C’est de ne jamais murmurer contre Dieu, ni même contre les hommes, quoi qu’il nous arrive de désagréable et de contraire à nos désirs, de ne point s’enorgueillir, de ne pas s’abandonner à la colère.
Q. Quelle récompense le Seigneur promet-il à ceux qui sont doux ?
R. Qu’ils posséderont la terre.
Q. Quel est le sens de cette promesse ?
R. Par rapport à ceux qui ont suivi le Christ dès l’ori-