bᴜꞏələ (bualadh) « frapper » ; kᴜꞏən (cuan) « port » ; krᴜꞏəχ (cruach) « tas » ; dᴜꞏə (duagh) « peine » ; fᴜꞏəsg̬ʷɩlʹtʹ (fuascailt) « délivrer » ; fᴜꞏəh (fuath) « haine » ; fuꞏəχt (fuacht) « froidure » ; gᴜꞏəl (gual) « combustible » ; lᴜꞏəsg̬ə (luascadh) « balancer » ; trᴜꞏə (truagh) « pitié » ; rᴜꞏə (ruadh) « roux » ; ᴜꞏəsəl (uasal) « noble » ; ᴜꞏəhə (uatha) « d’eux ».
Une diphtongue λꞏə peut s’entendre après rʹ représentant l’adoucissement de r initial (cf. § 84) : ɑnərʹλə (anaruadh) « très rouge » ; mais il s’agit là d’un cas tout à fait isolé.
ᴜꞏə se rencontre après consonne vélaire ou à l’initiale, devant consonne palatale.
bᴜꞏɛlʹɩmʹ (buailim) « je frappe » ; krᴜꞏɛgʹ (cruaidh) « dur » ; krᴜꞏɛmʹ (cruadhaim) « je durcis » ; dᴜꞏɛgʹ (duaigh), gén. de dᴜꞏə (duagh) « chagrin » ; dᴜꞏɛʃ (duais) « récompense » ; fᴜꞏɛmʹ (fuaim) « son » ; lᴜꞏɛmʹ (luadhaim) « j’agite » ; sᴜꞏɛnʹəs (suaineas) « repos, tranquillité » ; ᴜꞏɛʃlʹəχt (uaisleacht) « noblesse » ; ᴜꞏɛrʹ (uair) « heure, fois » ; ᴜɛnʹ (uain), gén. de ᴜꞏən (uan) « agneau » ; ᴜꞏɛmʹ (uaim) « de moi ».
Quelques exemples sporadiques décèlent une tendance à faire passer l’accent sur le deuxième élément, avec ce résultat que le premier élément devient demi-voyelle : on a généralement wɛnʹɩ (uaine) « vert », non ᴜꞏɛnʹɩ. On entend aussi, quoique non régulièrement : kɑt tɑ꞉ wɛtʹ (cad tá uait) « qu’est-ce qu’il te faut ? » ; vwɛlʹ ʃeꞏ (bhuail sé) « il frappa » pour vᴜɛlʹ ʃeꞏ : nə hwɛʃlʹɩ (na huaisle) « les gens chics » pour nə hᴜꞏɛʃlʹɩ.