gʹ se rencontre dans les mêmes conditions que kʹ.
gʹi꞉ᵊtɑ꞉ⁱlʹ (gíotáil) « travail léger » ; gʹì꞉ag (géag) « bras » ; gʹe꞉mʹ (géim) « rugissement » ; gʹᴇtʹ (geit) « sursaut de frayeur » ; gʹïrə (giorra), comp. de gʲɑ꞉r (gearr) « rapproché » ; gʹαl (geal) « brillant » ; gʲo꞉kɑ̃꞉n (geócán) « flûte » ; gʲo꞉ⁱnʹ (geóin) « tumulte, rumeur » ; gʲλks (giucs) « mot, syllabe » ; ɛr ɩ gʲaᴜn (ar an gceann) « sur la tête » ; sɩ gʲaᴜntər so (insan gceanntar sô) « dans cette région » ; ʃαχ(t) gʹi꞉nʹ (seacht gcinn) « sept unités ».
αrʹɩgʹəd (airgead) « argent » ; e꞉gʹɩnʹtʹ (éigin) « quelque» ; o꞉ⁱgʹɩ (óige) « jeunesse ».
bɑ꞉ʃtʹɩgʹ (báistigh), dat. de bɑ꞉ʃtʹəχ (báisteach) « pluie » ; krᴜꞏɛgʹ (cruaidh) « dur » ; mʹᴇrʹɩgʹ (meirg) « rouille » ; sɪgʹ (suidh) « assieds-toi » ; ᴜ꞉nʃɩgʹ (óinsigh), datif de ᴜ꞉nʃəχ (óinseach) « folle ».
g̬ʹ est une forme assourdie de gʹ, qui n’apparaît qu’après s ou ʃ.
sg̬ʹì꞉al ou ʃg̬ʹì꞉al (scéal) « histoire » ; sg̬ʹiꞏən ou ʃg̬ʹiꞏən (scian) « couteau » ; sg̬ʲλbʷɩmʹ ou ʃg̬ʲλbʷɩmʹ (sciobaim) « je débarrasse, je balaye » ; sg̬ʲλlpə ou ʃg̬ʲλlpə (sciolpa) et sg̬ʲᴜ꞉rʃɩ (sciúirse) « morceau, fragment ».
ə naʃg̬ʹɩ (i n-aisce) « gratuitement » ; ə daʃg̬ʹɩ (i dtaisce) « de côté, en réserve » ; iʃg̬ʹɩ (uisce) « eau » ; fɑ꞉ʃg̬ʹɩmʹ (fáiscim) « je serre » ; lʹᴇʃg̬ʹɩ (leisce) « paresse ».
e꞉ʃg̬ʹ (éisc), gén. de iꞏəsg̬ (iasc) « poisson » ; tᴜꞏɛrʹɩʃg̬ʹ (tuairisc) « nouvelle ».
ŋʹ s’articule comme gʹ, mais est fortement nasalisé sur toute sa durée. La vibration nasale commence avant le début de l’implosion (surtout quand ŋʹ est implosif) et se prolonge après l’explosion (surtout quand ŋʹ est explosif). Les voyelles précédentes et suivantes sont donc en général nasalisées.
La tension est bien moindre que pour gʹ, au point que, chez certains sujets, l’occlusion a tendance à être imparfaite.