J’étais fort en médecine,
Je m’en tirais à plaisir :
Mais tout ce qu’elle imagine
Ne fait qu’aider à mourir.
Je préfère la cuisine :
C’est un art réparateur.
Quel grand homme qu’un traiteur ! (bis.)
Ces travaux sont un peu rudes,
Mais sur le déclin du jour,
Pour égayer mes études,
Je laisse approcher l’amour.
Malgré les caquets des prudes,
L’amour est un joli jeu :
Jouons-le toujours un peu ! (bis.)
J’ai vu naître le couplet suivant, et voilà pourquoi je l’ai planté. Les truffes sont la divinité du jour, et peut-être cette idolâtrie ne nous fait-elle pas honneur.
Buvons à la truffe noire,
Et ne soyons point ingrats ;
Elle assure la victoire
Dans les plus charmants combats.
Au secours
Des amours,
Du plaisir, la Providence
Envoya cette substance :
Qu’on en serve tous les jours.
et élève chéri du professeur.
Je finis par une pièce de vers qui appartenait à la Méditation XXVI.
J’ai voulu la mettre en musique, et n’ai pas réussi à mon gré ; un autre fera mieux, surtout s’il se monte un peu la tête. L’harmonie doit en être forte, et marquer au deuxième couplet que le malade empire.