Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/248

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme un large diadème de feuillage. Plus près de nous est un massif de rosiers disposés en corbeille. Une pelouse ovale forme un grand tapis autour duquel viennent aboutir je ne sais combien d’allées irrégulières, et terminé à un petit bassin sur lequel un magnifique saule pleureur penche ses rameaux d’un vert tendre.

» Ah ! m’écriai-je la première, si ce joli pavillon était à louer ! mais sur l’un des piliers de la grille, on lisait seulement : Maison à vendre, sans l’alternative ordinaire, ou à louer. — Qu’importe, dit Maurice, demandons toujours à visiter cette propriété : ce sera une promenade, et nous n’y gâterons rien en la marchandant.

» À ces mots, Maurice saute à terre, et tire le fil de fer qui ébranle la sonnette de la grille : avant que la petite porte latérale s’ouvre, je descends à mon tour du cabriolet, pour regarder de plus près les rosiers, la pelouse et le saule pleureur ; un domestique qui est accouru, nous introduit, dès que Maurice demande à parler au propriétaire. Celui-ci n’était pas loin : en voyant des incon-