Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/273

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nouillée avec un aspersoir ou un cierge à la main. En un mot, quand nous rentrâmes dans la sacristie, et que nous fûmes entourés de tous les marquis, comtes et barons, cousins du nouvel abbé, de toutes les marquises, comtesses et baronnes, ses cousines, je ne pus me dissimuler que j’étais le héros. Les félicitations les plus affectueuses me furent adressées : un vieux chevalier revenu d’Angleterre avec le comte d’Artois me serra la main à l’anglaise, à me démettre le poignet ; une marquise, qui avait, hélas ! soixante ans au moins, me demanda la permission de m’embrasser ; et enfin madame de Rochelion, une des tantes de Tancrède, chez qui toute la famille devait déjeuner en revenant de l’église, me pria de lui donner la main jusqu’à sa voiture, voulant me conduire elle-même à son hôtel.

— Je vous vois déjà présenté à la duchesse d’Angoulême, dit Odille que ce récit amusait.

— Permettez-moi d’abord de déjeuner chez madame la vicomtesse Rochelion, reprit Mazade.