Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/362

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vous, monsieur de Maza ? Leur feriez-vous donc grâce, vous ?

— Je vous avoue, monsieur le chevalier, que je serais assez porté à l’indulgence si j’étais appelé à les juger ; mais vous même, vous hésiteriez avant de condamnera mort pour un délit politique !

— Voilà bien les jeunes gens ! l’ivresse du libéralisme a germé dans tous les cœurs de cette génération. Quant à moi, je suis persuadé que c’est leur indulgence pour les libéraux qui perdra nos princes légitimes. Les journaux, monsieur de Maza, les journaux sont les grands corrupteurs de la jeunesse, et si l’on m’en croyait, on ferait bonne et prompte justice de tous nos prédicateurs d’anarchie.

— Ventre-saint gris ! monsieur le chevalier, à votre zèle pour la légitimité, je vois qu’il ne ferait pas bon pour mon homonyme, comme vous l’appelez, de vous demander une faveur…

— À moi une faveur ? je l’adresserais tout droit à la maréchaussée pour toute réponse.

— Monsieur le chevalier, vous vous faites