Roger de Clarance doit y arriver avec Jacqueline vers la fin de la semaine.
Il se passe en moi quelque chose d’étrange, que je ne puis m’expliquer. La violente sympathie qui m’attire vers Roger de Clarance n’a fait que s’accroître ; je lui suis aujourd’hui plus attachée qu’hier et cependant je n’éprouve plus le même plaisir à le voir. Ou plutôt non, je m’exprime mal : la joie que je goûte, quand je suis avec lui, aussi profonde, plus profonde que jamais, n’est plus aussi calme, aussi sereine. Mon bonheur n’est plus parfait ; quelque chose lui manque.
Vraiment, c’est incompréhensible.
J’ai maintenant, à certaines heures, comme un vague remords de m’être abandonnée à mon amitié pour Roger de Clarance.
Il me semble que j’ai commis une faute. Quelle faute ? C’est ce qu’il me serait impossible