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Page:Pierre Corrard - Le Journal d'une Femme du Monde, 1902.pdf/179

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D’UNE FEMME DU MONDE.

laisse la paix et n’use plus de ses droits de mari.

J’en rends grâce à Mlle de Castel-Sarrasin. J’ai d’ailleurs pris des renseignements sur cette intéressante petite personne : elle a tout ce qu’il faut pour plaire à un monsieur comme mon mari. Outre les talents que je lui devine et qui tiennent à la noble profession qu’elle exerce, elle se grise tous les soirs, monte sur les tables, casse des assiettes et chante les plus grosses obscénités.

Voilà certes plus qu’il n’en faut pour retenir un galant homme !

Décidément, je n’étais pas son genre de femme !

Mon Dieu, que je suis heureuse !

Biarritz, 2 octobre.

Hélas ! cet événement a eu d’autres conséquences. La retraite et la méditation, qui convenaient à mon infortune, ne cadrent plus avec ma joie.

Je lis moins souvent l' Imitation, parce que j’ai moins besoin d’être consolée et je trouve que le monde a tout de même du bon, quoi-