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Page:Pierre Corrard - Le Journal d'une Femme du Monde, 1902.pdf/277

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D’UNE FEMME DU MONDE.

Je fais des promenades en voiture avec papa et maman. Je visite les pauvres de M. le curé et, comme autrefois, alors que j’étais jeune fille, je m’occupe des enfants du catéchisme.

Clovers, 3 septembre.

Enfin il est là !

Clovers, 8 septembre.

Nous passons les journées ensemble.

Ce matin le notaire, à qui ne laisse pas un moment de répit la succession de M. Grandidier, est arrivé en cabriolet. Il a déjeuné au château.

Roger est venu vers les deux heures. Nous sommes partis aussitôt, lui, un fusil, moi, un livre sous le bras. Nous avons dû traverser un petit champ d’ajoncs : bien que très jeunes, ils piquaient très fort. Roger riait des grimaces que je faisais et des mille précautions que je prenais pour ne me blesser que le moins possible.

Il a tiré devant moi deux lièvres et un lapin