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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/176

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L'HOMME QUI A DÉCOUVERT SON MOI

Le difficile, c’est d’équilibrer ses facultés : la femme surtout y éprouve de la difficulté. Et pourtant Lariane m’avait semblé parvenue à l’harmonie totale.

XXVII

Je lui ai demandé, comme elle regardait le ciel avec des yeux d’amertume : « Pourquoi es-tu triste ? » Elle a souri, évidemment heureuse de ma sollicitude, et elle m’a dit : « J’ai peur ! »

Elle a peur !… Elle n’a point voulu me confier de quoi.

XXVIII

J’ai reconnu que l’automne est proche aux feuilles d’un chêne précoce. La Mort a touché son feuillage.

XXIX

Lariane me tourmente. Elle m’échappe de plus en plus. Je ne sais à quoi attribuer sa tristesse.