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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/177

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LES OPALINES

XXX

Dans quelques semaines, la forêt sera rousse ; dans quelques autres, elle se dépouillera. Nous ne sommes plus aujourd’hui ce que nous étions hier : nous ne serons plus demain ce que nous sommes aujourd’hui.

XXXI

Lariane est maintenant lointaine. J’ai perdu son contact.

Tout le jour elle a joué avec Cadet : elle était exubérante et elle chantait. Et j’ai compris qu’elle souffre horriblement.

XXXII

Lariane a de l’ironie dans les yeux : les femmes ont toujours de l’ironie dans les yeux pour ceux qui ne les pénètrent point.