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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/186

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L'HOMME QUI A DÉCOUVERT SON MOI

II

PENSÉES

J’ai lu quelque part que le Sage « fait sa destinée ». — Cette pensée m’a plu, parce qu’elle est pleine d’orgueil, comme il y a des fleurs pleines de parfum.

Certes, le Sage est le centre d’événements qu’il n’a pas toujours voulus, ni prévus ; mais dans les événements les plus déplorables il trouve l’occasion d’une conduite personnelle, et c’est en cela qu’il « fait sa destinée ».

Le malheur est commun : mais il n’est pas commun d’en tirer profit.