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la chronique

auront poussé à l’entour, que les barrières seront tombées, rendant à la circulation l’avenue Nicolas ii et le pont Alexandre iii, ces impressions feront place à d’autres plus harmonieuses et plus satisfaisantes, et ce point de Paris s’en trouvera incontestablement embelli. En tous les cas, la vaste perspective ainsi établie pouvait être, malgré ses légers inconvénients, un des succès de l’Exposition et elle l’a été.

Si nous passons maintenant aux « accessoires », nous voyons que l’étude en est féconde en suggestions et en aperçus intéressants. La recherche du nouveau et de l’inédit s’y révèle aussi âpre que dans l’architecture des grandes façades, mais avec bien plus de liberté et de bonheur. C’est qu’ici le détail domine mieux l’ensemble et peut même arriver à s’en rendre maître ; par là se trouve facilitée la tâche de nos architectes et de nos décorateurs modernes qui, évidemment, tendent à concevoir le tout à travers la partie et n’arrivent, en général, à faire des ensembles qu’en juxtaposant des détails ; cette loi, par parenthèse, se vérifie dans le Petit Palais qui est, avant tout, une juxtaposition de détails exquis.