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la chronique

malgré cela, 13 budgets sur 15 se soldant en excédents et ces excédents formant un total de 47 millions de francs ; le réseau des routes passant en dix ans de 600 kilomètres à 1.900 et le réseau des chemins de fer de 260 kilomètres à près de 1.000 ; quatre grands ports créés à Bizerte, à Tunis, à Sousse et à Sfax ; sur 540.000 hectares de terres achetées par les Européens, 500.000 appartenant à des Français ; une production agricole sans cesse croissante, les surfaces ensemencées triplées, la récolte de l’huile d’olive portée en 1900 à 45 millions de litres, un commerce qui est presque exclusivement entre des mains Françaises et qui s’est monté l’année dernière à 105 millions de francs, sur lesquels la part directe de la France est de 64 %, voilà des faits qui prouvent que les finances sont bien menées, la colonisation bien comprise, l’administration intelligente et que le protectorat n’a aucunement failli aux espérances qu’il avait suscitées.

L’Afrique occidentale Française.

Rien n’est plus suggestif que de comparer la situation de la colonisation Française sur la côte