mises en relief ; son œuvre est restée relativement dans l’ombre. Telle est la caractéristique de la participation des autres peuples aux fêtes de Victor Hugo. Cherchons-en la cause et donnons, d’abord, un rapide coup d’œil au colossal amas de productions diverses qu’évoque le nom du fécond écrivain.
En 1822, âgé de vingt ans, Victor Hugo publia ses premières Odes et Ballades, et l’année suivante son premier roman, Han d’Islande. En 1824, il livra au public de nouvelles Odes, dont l’édition définitive parut en 1826 en même temps qu’un second roman, Bug Jargal. En 1827, il publia son premier drame en vers, Cromwell, et le fit précéder d’une préface qui, toute erronée qu’elle nous paraisse aujourd’hui, n’en causa pas moins une énorme sensation parmi les intellectuels d’alors. En 1828, il fit représenter à l’Odéon un drame en prose, Amy Robsart. En 1829, parurent un recueil de vers, les Orientales, et une sorte de roman tragique, le Dernier Jour d’un Condamné.