du culte que professe la majorité des subventions proportionnelles à la différence numérique de l’un et de l’autre.
Pour les laïques l’inconvénient est autre : c’est l’absence de tout moyen de formation. Il faudrait créer des écoles normales d’un ordre spécial et exercer un contrôle sévère sur la valeur morale de ceux qui y seraient admis. À cette condition seulement pourrait être escompté un résultat sérieux et digne ; bien entendu l’effort financier serait très considérable.
L’œuvre à accomplir pour maintenir autant que possible l’action des missions catholiques françaises sera nécessairement une œuvre de concentration : du reste même sous le régime qui va vraisemblablement prendre fin, la concentration eut été un bienfait. Le point de vue confessionnel et le point de vue national ne s’accordent pas complètement. La religion s’accommode de l’éparpillement des efforts. Plus on ouvre de sanctuaires et plus on multiplie les fondations, plus elle gagne. La nation, par contre, trouve avantage à ce que les