palestres, et sa fête était une fête de la jeunesse. Eschine (contra Timarch., pag. 58 du tom. I de l’édit. de Reisk.) rapporte une loi qui défendait que ce jour-là, pendant la fête, les jeunes garçons et les hommes d’un âge plus avancé se trouvassent ensemble, ce qui d’abord ne permet guère de comprendre comment Hippothalès, Ctésippe et Socrate purent entrer ce jour-là dans la palestre et y causer si long-temps avec Lysis et Ménexène. On ne peut supposer que Platon ait ignoré cette loi athénienne, ni qu’il ait pris plaisir à la fouler aux pieds, en introduisant Socrate dans la palestre de Miccus un jour plutôt qu’un autre. Schleiermacher résout très bien cette difficulté, en supposant que la loi n’interdit le mélange des âges le jour de la fête d’Hermès que dans le lieu où se faisaient les sacrifices, c’est-à-dire dans le fond de la palestre. En effet, Ménexène, quand il est appelé pour quelques détails du culte d’Hermès, quitte, pour se rendre où était l’autel, la salle extérieure où se trouvaient Socrate et les hommes, et aucun d’eux ne le suit ; les jeunes garçons n’étaient venus dans l’endroit où Socrate cause avec Lysis que parce que les cérémonies étaient achevées.
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Apparence
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Page 46. — Car pour la navette et les autres instrumens de son ouvrage…