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NOTES

pas où Parménide a traité des querelles mythologiques des dieux, suppose que Platon veut montrer ici que le jeune poète Agathon ne comprend pas le sens philosophique de Parménide.


Page 296. — Discours de Diotime.

Si l’on veut lire la théorie platonicienne de la beauté, dégagée des entraves du dialogue et sous une forme didactique, on n’a qu’à lire le chapitre de Plotin sur la beauté, avec le morceau du commentaire de Proclus sur le premier Alcibiade qui se rapporte à la théorie de l’amour, et on ne peut entreprendre cette lecture difficile sous les auspices d’un meilleur guide que M. Creuzer, dans son édition de ce morceau de Plotin : Plotini liber de Pulchritudine. Accedunt Anecdota grœca Procli, etc. Heidelbergœ, 1814. Dans le vaste commentaire que le savant éditeur a joint à ces deux morceaux, on trouvera toutes les explications philologiques, historiques, mythologiques et philosophiques qui peuvent éclairer le sujet et introduire dans les profondeurs de la philosophie d’Alexandrie. À la suite de ce commentaire se trouvent, sous le titre de Lectiones platonicœ, des variantes de quelques manuscrits de Platon avec des notes de M. Creuzer. On ne consultera pas sans fruit celles qui se rapportent au Banquet, alors même qu’on ne serait pas tenté d’admettre